Une Lettre Ouverte de votre Département
Son |
Écrite par John Coffey avec l'aide de Klay Anderson, Brydon Baker,
Mike Barnitt, Darren Brisker, Joseph Cancilla, Carl Cardin, Peter Devlin,
Carl England, Mike Filosa, Stu Fox, John Garrett, Alexandre Gravel, Robert
Gravenor, Mike Hall, Hans Hansen, Larry Long, David Marks, Mike Michaels,
Matt Nicolay, Todd Russell, Tim Salmon, Dave Schaaf, Wolf Seeberg, Brian
Shennan, Chris Silverman, Scott Smith, Mark Steinbeck, Randy Thom, Noah
Timan, Eric Toline, Charles Tomaras, Glen Trew, Von Varga, Jeff Wexler,
Mike Westgate, Charles Wilborn, Rob Young, et beaucoup d'autres.
Cette lettre a été écrite avec la collaboration de
professionnels du son afin d'aider les metteurs en scène et les producteurs
à comprendre de quelle manière un son de qualité peut
être enregistré sur un plateau. Nous avons comme lien commun
celui de vous aider à faire le meilleur film possible.
Dans ce texte, nous n'aborderons pas le sujet de la prise de son elle-même,
puisque c'est la partie 'magie' du processus pour laquelle vous nous accordez
votre confiance. Ces mêmes principes audio devraient aussi s'appliquer
à la haute définition et aux tournages vidéo.
Notre but est de vous fournir toutes les informations nécessaires
pour vous permettre d'évaluer ce qui perturbe l'enregistrement d'un
son de qualité avant que vous ne preniez une décision précipitée
qui serait préjudiciable à la qualité de votre film.
Pour vous aider dans cette décision, vous devez connaître quelques-uns
des obstacles que nous rencontrons avant même que nous puissions commencer
à obtenir un son direct exploitable.
C'est avant tout l'ère du digital. Les salles de cinéma sont
équipées de magnifiques systèmes SDDS, DTS, Dolby,
THX (the audience IS listening) et surround. Les installations de home cinéma
sont même souvent de meilleure qualité que beaucoup de salles,
dans la mesure où un public connaisseur est demandeur de DVD de haute
qualité sonore.. Et pourtant les personnes en charge du son sur les
plateaux de tournage sont confrontés à des problèmes
de plus en plus nombreux, mais aussi à une indifférence sans
cesse grandissante.