RÉALISATEURS
Collaborez fréquemment avec votre chef opérateur du son comme
vous le feriez avec le monteur, le compositeur, le directeur de la photo
ou le scénariste. Nous pouvons aussi enrichir votre "vision"
au travers d'images sonores.
Détectez quels problèmes et quelles solutions existent. Ne
tombez pas dans le piège où vous appréhendez de voir
arriver votre ingénieur son parce que vous savez qu'il n'apporte
que de mauvaises nouvelles. Votre chef opérateur du son le ressentira
et commencera à vous parler de moins en moins jusqu'à ce que
le son ne soit plus une collaboration vitale sur votre film.
Un bon rapport avec votre ingénieur du son vous permettra d'avoir
toutes informations sur ce qui était limite et ce qui peut tout juste
vous être fait accepter. Si vous vous contentez de croire que votre
ingénieur du son fait du bon son, vous pouvez être trompé.
Il est toujours possible que l'ingénieur du son ait cessé
de se battre pour un son de qualité et déclaré forfait
devant l'absence de réponse positive à ses efforts.
Beaucoup de problèmes sonores ne peuvent même pas être
entendus jusqu'au dernier moment quand les autres départements ont
fait leur travail et que le plateau est enfin silencieux pour répéter.
De la même manière que pour la caméra, le plan amène
parfois un problème qui n'a pu être anticipé. Aussi,
nous pouvons avoir besoin d'une minute ou deux pour faire des corrections
quand des changements créatifs ont été faits sur le
tard.
Le son est partie intégrante du processus entier de fabrication
de votre film de la préparation à la post-production. Il doit
être correctement fait dès le début. Si vous transmettez
à l'avance ce message à vos équipes, vous serez alors
libéré pour consacrer plus de temps utile à d'autres
aspects urgents de la fabrication du film.
Souvenez-vous que les priorités du directeur de production et des
assistants réalisateur les poussent à porter leur attention
sur le budget du tournage. Ils ne sont pas toujours suffisamment concernés
par les autres coûts d'un film lors de la post-production.
La différence entre un bon son et un mauvais son sur beaucoup de
tournages est seulement l'affaire de cinq minutes par jour, à faire
une mise au point par-ci, planquer un autre micro, corriger un micro HF
par-là, amortir des bruits de pas, siliconer le grincement d'une
porte, faire une ambiance raccord, placer correctement une couverture, éteindre
une machine qui s'est mise en route pendant la prise, talquer les roues
de la dolly etc... Généralement au moment où vous tirez
la prise, le problème aura été résolu. Sinon,
faites une autre prise par sécurité.
Les assistants réalisateur ou les autres corps de métier
qui entravent ce processus, plus tard vous coûteront cher en post-production.
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